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Radio numérique mobile dans le domaine Radioamateur

Axel Hafter KD2OVM et Edgardo Fonseca F5IHD

Introduction.

Ce document est basé sur notre regard personnel, mais nous pensons qu'il peut aider tout radioamateur
qui souhaite découvrir le monde de la radio numérique mobile.
Mon expérience s’appuie sur la lecture d'autres guides, données, notes, projets, expériences d'autres
collègues, des conseils, etc., mais je dois souligner que la plupart des informations vient de l'écoute
attentive des conversations des radioamateurs qui ont des concepts très clairs. Ils partagent leurs
connaissances avec d'autres dans un esprit d'altruisme, ce qui m'a amené à les imiter et à rédiger un
guide complet en français qui intègre des informations concernant la radio numérique pour les
utilisateurs d'équipements portables et mobiles.

Le radioamateurisme est composé de nombreux pôles d'intérêts spécialisés : la partie technique, la
théorie, l’éducation, les clubs, l'assemblage d'antennes, la réparation ou l’assemblage de radios, les
répéteurs, le montage de kits, la communication avec d'autres collègues par CW, AM, SSB, FM en HF,
VHF, UHF, micro-ondes, ARES, RTTY, Packet, FT8, WSPR, APRS, Satellite, SDR, D-StarTM, P25, DMR,
NXDN, Elmer ou Tutor, les concours, le DX pour n'en nommer que quelques-uns.
Il surgit toujours quelque chose de nouveau qui suscite de l'intérêt pour notre « hobby ».

Notre incursion dans le monde de la radio amateur digitale commence en 2017. Déjà trois modes
numériques étaient adoptés par les radioamateurs : DMR, YSF Fusion et D-Star.

Le système DStar est fabriqué par Icom et Kenwood, YSF par Yaesu, NXDN par Kenwood et Icom, P25 par
Motorola et autres, et puis nous avons DMR, qui mérite d’être largement expliqué en raison de sa
complexité par rapport aux autres modes numériques.

Au début, DMR a été introduit dans le monde de radioamateurs avec des équipements fabriqués par
Motorola et Hytera.

Aujourd'hui, de nombreux fabricants proposent des radios VHF/UHF à des prix abordables et
comportant bien plus de fonctionnalités que les radios Motorola et Hytera.

En 2017, le nombre d'enregistrements dans la base de données DMR était de moins de 50 000, mais on
en compte aujourd'hui plus de 160 000.
Dans le monde des réseaux DMR, il existe certaines divisions : réseaux basés sur cBridge et limités aux
répéteurs et interfaces Motorola Mototrbo Analogue, prise en charge de DMRplus, Brandmeister,
QualNET, TGIF et à peu près tous autres réseaux, y compris les répéteurs domestiques et les points
d'accès.
La croissance du DMR est due au faible coût des équipements radio, certains bibandes sont même à des
prix inférieurs à 100 €.

Outre les répéteurs commerciaux, on note une forte croissance des répéteurs analogiques qui ont été
convertis en numérique en ajoutant quelques composants, comme les MMDVM, qui prennent en charge
plusieurs protocoles numériques.
En outre, nous avons Icom avec D-Star, Yaesu avec YSF, Kenwood et Icom avec NXDN et Motorola avec
P25, et d’autres utilisant leurs protocoles respectifs numérique. D-star est un pionnier dans le monde
amateur, seulement précédé par Alinco.
Yaesu pousse toujours son système YSF Fusion de voix numérique avec des propositions de relais à bon
prix. ICOM offrait également des rabais sur les répéteurs et les contrôleurs. Malgré l'effort de ces
marques, aucune n'a pu fournir d'équipement pour une utilisation finale à des prix inférieurs à 100 €,
uniquement disponibles dans le monde DMR.
On peut interconnecter les différents modes numériques avec la possibilité d’ajouter les technologies
que la VoIP incorpore, qui offre également l'interconnexion. L'avenir de tous les répéteurs numériques
interconnectés les uns aux autres est de pouvoir subir le moins possible la dépendance à Internet et à la