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                      Ensuite, le 18 août 1968, c’est M. COMITI, nouveau Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et  aux
               Sports,  qui  vient  visiter la  station  F2OP,  de  la  Maison  des  Jeunes  et  de  la  Culture  de  Poitiers.  Le
               Ministre  « a  exprimé  sa  satisfaction  devant  la  bonne  marche  du  club,  s’est  félicité  de  l’intérêt
               manifesté par les jeunes présents pour les techniques radio… ». Il a aussi tenu à signer le livre d’Or du
               REF/86 en ses termes : «  A ce moyen de contact, d’entente entre les hommes, qui rétrécie les limites
               de notre planète, et prépare une ère de paix. »(cf. Radio-REF.10/1968).

                      Il faut bien, une fois encore souligner, qu’en 1965, ni la « citizen band » (C.B. : la « licence »
               ERPP-27, « talkie-walkies – 100 milliwatts, antenne et alimentation incorporées, un seul canal », ne
               sera reconnue que des années plus tard…), ni internet, ni les téléphones portables n’existent, alors que
               de  nombreux  « surplus  américains »  déversent  matériels  émetteurs  et  récepteurs  en  quantité,  sur  le
               marché : mais pour pouvoir les utiliser, il faut préparer une licence de radioamateur pour les jeunes
               intéressés. Dans ces conditions, les radios clubs fonctionnent…


                      Le 8 juin 1966, le conseil d’administration du REF désigne André JACOB – F3FA, comme
               successeur de Robert BROCHUT – F9VR à la fonction de « Président du REF ». F9VR après huit ans
               de présidence et 15 années de membres du conseil, n’avait pas souhaité se représenter au suffrage de
               l’association. De ce fait, c’est  F9MS  – Claude  RONSIAUX qui  va désormais  rédiger la  chronique
               « trafic » de Radio-REF, au lieu et place de F3FA.














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                      Mais, comment ne pas rappeler ici que c’est grâce à F9VR que nous bénéficions aujourd’hui de
               notre  droit  à  l’antenne.  Bref  rappel :  le  26  mai  1966,  la  Commission  des  Lois  de  l’Assemblée
               Nationale avait voté à l’unanimité le texte de l’amendement du REF. Le 2 juin, l’Assemblée nationale
               l’avait  adopté,  en  retenant  notre  terme  « station  du  service  amateur »  au  lieu  et  place  de  « stations
               privées ». Le Sénat, puis de nouveau l’Assemblée Nationale lors de sa séance du 24 juin ont ensuite
               adopté définitivement l’amendement, élaboré par F9VR, et soutenu par M. le Ministre Paul COSTE-
               FLEURET, rapporteur de la Commissions des Lois, et contre l’avis du représentant du Gouvernement,
               et  surtout  de  l’O.R.T.F.  qui  ne  voulait  pas  que  « sa  loi  sur  les  antennes  collectives  en  matière  de
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