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               réglementations douanières et des visas du Ministère de la Santé sur tout médicament introduit en
               France..." (cf.: "Radio-REF" - 12/58).
                       De plus un compte-rendu de notre intervention doit être communiqué au REF, avec tous ces
               éléments. Le REF doit ensuite les tenir à disposition de notre tutelle pour étude en cas de besoin
                      L'année 1962 verra la mise en place définitive d'une procédure de "transmission des messages
               d'urgences relatifs à des médicaments:
                      "1)  seul  les  messages  comportant  les  nom  et  adresse  du  médecin  traitant  pourront  être
               transmis.
                      2)  le  radioamateur  devra  appeler  ou  faire  appeler  le  centre  médical  de  l'hôpital  Fernand
               Vidal: BOLivar 63-29.
                      3) triple rôle de cette permanence téléphonique de jour et de nuit, en application des accords
               passés avec le REF.
                             -  centraliser:  le  centre  indiquera  au  radioamateur  si  d'autres  personnes  l'ont  déjà
               alerté, afin d'éviter à plusieurs camarades de se dévouer.
                             - vérification médicale du médicament et équivalences existantes.
                             - indication du lieu où le médicament peut être acheté.
                      4) comme auparavant, c'est le radioamateur qui fait le nécessaire avec les moyens dont il
               dispose  pour  se  procurer  le  médicament  à  l'adresse  indiquée,  l'acheter  à  ses  frais,  et  le  faire
               parvenir  à  l'intéressé,  et  cela  sous  sa  seule  responsabilité.  Le  REF  et  le  centre  anti-poison  de
               l'hôpital Vidal n'engageant en aucun cas leur responsabilité.(cf.: Radio-REF -04/62 -note F9VR)."  A la
               réception  de  ce  type  de  message,  chaque  radioamateur  connaît  l'engagement  qu'il  doit  tenir,  s'il
               souhaite répondre...

                      On peut affirmer que malgré ces contraintes jusqu'à la fin des années 60, les membres du REF
               vont  continuer  à  assumer  cette  tâche,  pour  suppléer  à  des  carences  de  liaisons  filaires  ou  autres.
               Ainsi:
                      - le 23 octobre 1963, F8MP de Béziers demande du THROMBOCLASE. (participants
               au réseau F9ZU, F9TO, F2QS, F2VX, puis tél. à Paris à F9OE au REF;
                      -  le  19  avril  1964,  relais  par  F8AU  de  EA8DX  qui  demande  du  LIOVAR-PLASMINA,
               disponible en Allemagne;
                      -  le 25 octobre 1965, c'est ON4FM qui demande du TOXOPLASMINE disponible à Berlin
               (relais F3DB/F2VX);
                      - le 15 avril 1966, demande de YU1ACI de DIPHEDAN-TBL à expédier en Yougoslavie.
               Médicament disponible à Paris: réseau F5IG/F5LQ/F2VX/F9TC/DL5SH...
                      - le 30 octobre 1966, réunion au club F2OP de la Maison des Jeunes de Poitiers :
               Un  appel  d'urgence  de  LU7DRL  à  22h00  pour  recherche  de  RUBIDOMICINA,  est  reçu  à
                                                                           F2OP/F2VX,       sur    20     mètres.
                                                                           Immédiatement contact avec le centre
                                                                           anti-poison  par  téléphone.  Réponse:
                                                                           médicament    à  priori  introuvable  en
                                                                           France,    et   conseil   de   joindre
                                                                           laboratoire  SPECIA.  A  cette  heure,
                                                                           seul un veilleur de nuit... Alors, appels
                                                                           téléphoniques  à  la  pharmacie  centrale
                                                                           des  hôpitaux  de  Paris  (veilleur  de
                                                                           nuit), puis  à la pharmacie de l'hôpital
                                                                           Saint-Louis à Paris. Ici le médicament
                                                                           est  disponible,  mais  il  faut  venir  le
                                                                           récupérer, et l'envoyer en Argentine...
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