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                      En  juin  1977,  c’est  Willy  De  Roos  qui  à  bord  d’un  ketch  de  13  mètres  en  acier,  le
               « Williwaw », va essayer de forcer pour la première fois en solitaire le passage du Nord-Ouest
               (Atlantique  –  Pacifique  par  le  détroit  de  Béring),  renouvelant  ainsi  l’exploit  de  Amundsen,  en
               1905.
                                                                                           Dans  son  livre  « Le
                                                                                    passage  du  Nord-Ouest »
                                                                                    (édition  Arthaud/1979),  Willy
                                                                                    écrit :   « J’ai   dit   que
                                                                                    l’équipement  radio  était
                                                                                    régulièrement  en  service ;
                                                                                    en  effet,  j’ai  le  privilège
                                                                                    d’appartenir  à  la  grande
                                                                                    famille  et  belle  famille  des
                                                                                    radio-amateurs.    Pouvoir
                                                                                    disposer   d’une   station,
                                                                                    c’est  réellement  tenir  un
                                                                                    hublot  ouvert  sur  l’amitié
                                                                                    du  monde…Les  bandes
                                                                                    radio-amateurs  bénéficient
                                                                                    d’une  écoute  permanente,
                                                                                    et  un  éventuel  appel  de
                                                                                    détresse   ne   sera   pas
               seulement  entendu,  mais  trouvera  sur-  le-  champ  une  multitude  d’opérateurs,  volontaires  et
               capables, pour relayer l’appel à l’intention des services de secours. Je suis persuadé que dans les
               zones retirées et à faible trafic maritime, les radio-amateurs couvrent souvent mieux les besoins
               que  le  réseau  professionnel,  et  cela  seul  justifie  amplement  l’installation  de  l’équipement  de
               bord…Je n’oublierai jamais, entre autres, mes contacts avec Albert – FR7AK, que je retrouvais
               tous les matins sur les ondes, alors que je naviguais dans l’océan Indien…

                   Et Willy, indicatif «  VK9XR/mm » de citer ses amis qui  vont l’accompagner, par les ondes,
               dans  son  périple :  ON7FF,  ON6FN,  EL0EE/mm,  ON5YA,  ON6GC,  OX3GW,  F6EDF,  F6CIU
               …j’ai des contacts réguliers avec Noël – ON6FN toujours fidèle au poste pour maintenir le lien
               avec  la  Belgique.  Depuis  mon  entrée  dans  l’Arctique  canadien,  je  contacte  une  station  de
               Vancouver, Harry – VE7ZQ qui fait preuve d’une fraternité discrète, dissimulée dans un dialogue
               avant tout pratique. Les QSO sont brefs mais fonctionnels.  Je contacte aussi Claire – VE2DDR, qui
               me communique la chaleur d’une présence féminine. L’intonation de sa voix m’est agréable et le
               petit accent de Québec me la fait reconnaître parmi mille autres… Lors de la 4éme convention du
               Clipperton DX Club du 19 septembre 1981, nous avons eu le plaisir d’accueillir Willy – VK9XR,
               qui était venu nous présenter son diaporama « le tour des Amériques à la voile », et dédicacer son
               livre. Sur mon exemplaire Willy à écrit : «  à F2VX – Gérard, pour que ce livre rappelle nos QSO
                                              er
               dans l’extrême Sud  »  (Peter 1 , avant 3Y0C, mais pas valable pour le DXCC, car QSO avec un
               maritime mobile). Reste persuadé Willy, je n’ai rien oublié.

                                                           On  peut  dire  qu’à  partir  de  cette  époque,  nombreux
                                                    seront les navigateurs « à la voile » à se doter d’un équipement
                                                    amateur.  Il  faut  reconnaître  que  certains  pavillons  des  bateaux
                                                    permettent  aux  marins  d’utiliser  un  émetteur  sur  les  bandes
                                                    amateurs,  sans  avoir  réellement  de  connaissance  du  trafic
                                                    amateur,  avant  le  début  de  leur  navigation.  Dans  les  années
                                                    1970/1985, sur le bas de bandes des 20 mètres, autour de cette
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