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B) La France en Chine.
En décembre 2002, j’ai eu l’occasion de visiter, à Paris, l’exposition
organisée par la Société de géographie, avec la collaboration des
Automobiles Citroën, sur « La croisière jaune – expédition Citroën
1931 – 1932 ». Si j ‘ai décidé d’évoquer ce sujet dans cette partie de
mon « Histoire du R.E.F. », c’est en souvenir de tous ces « AS du
DX » d’antan, membres du R.E.F., qui se sont mobilisées pour suivre
les « signaux TSF » de cette épopée ! (J’ai extrait les illustrations du livre d’
Ariane AUDOUIN-DUBREUIL – La croisière jaune – édition Glénat 2002, acheté à
l’exposition de la mairie du 6éme arrondissement de Paris)
Deux groupes de voitures doivent partir :
- le premier de Beyrouth sera le « groupe PAMIR », commandé par
Georges Marie HAARD et qui utilisera les indicatifs « FPCF » et
« FPCP »,
- le deuxième de Pékin sera le « groupe CHINE », commandé par
Victor POINT et qui utilisera l’indicatif « FPCG ».
« …Dès 1929, Victor POINT obtient du service radiographique du ministère des Communications
chinois que, à Chang-Hai, un poste sera spécifiquement chargé de communiquer avec l’expédition
deux heures par jour. Des communications pourront être établies entre l’expédition, Pékin et la
division navale d’Extrême-Orient basée en mer de Chine. Il se voit remettre la liste des stations TSF
chinoises…
A Paris, Georges Marie HAARD et Louis AUDOUIN-
DUBREUIL ont contacté différents ministères pour
exposer les buts de l’expédition Citroën…Les Postes,
Télégraphes et Téléphones, intéressés par les expériences
de TSF à longue portée, accordent à HAARD
l’autorisation d’utiliser la télégraphie sans fil dans les
différents pays d’Asie, à des fin d’études et de
recherches…
Le 24 mars 1931, à Beyrouth, Maurice LAPLANCHE et
SCHULLER, les radiotélégraphistes du groupe PAMIR,
dressent le mât de 15 m et procède aux réglages TSF,
assisté par un ingénieur SFR envoyé de Paris…