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               Photo : Michel BAUDOIN,  futur - F5LBD – REF 42952, à la station militaire « P.R.A. en 1949.
        Laissons-lui la plume :
                                   « J’étais en décembre 1949, affecté à Phnom-Penh, au poste dit « P.R.A. » ou poste
                                   radio  d’alerte  à  l’époque.  Ensuite  il  a  été  baptisé  « P.R.S. »  ou  poste  radio  de
                                   sécurité. Il y avait le même poste dans tous les états-majors : Phnom-Penh, Hanoï,
                                   Saigon… Nous étions quatre jeunes opérateurs à y assurer une veille permanente,
                                   on lançait un CQ chaque heure, et je crois qu’on transmettait l’heure QTR. Les
                                   opérateurs plus anciens assuraient le trafic avec Saigon et des stations secondaires
                                   dispersées  au  Cambodge.  Mais  je  n’étais  pas  tout  le  temps  au  P.R.A.  J’étais
                                   désigné  de  temps  en  temps  pour  participer  à  des  opérations  comme  opérateur
                                   radio.  Un  an  après,  en  1950  le  commandant  des  Transmissions  me  fit  muter  à
                                   Takéo, pour assurer le trafic radio, jusqu’en septembre 1951 date à laquelle j’étais
                                   rapatriable. A Takéo nous  utilisions les matériels  suivants : un émetteur anglais
                                   WS-19  et  un  BC-191,  émetteur  du  SCR  193.  Notre  récepteur  pour  l’écoute
                                   permanente en plus du trafic, en vacations à heures précises, était un BC-312, des
        accus  utilisés  par  intermittence  (coupure  de  220v)  rechargés  par  un  petit  groupe  Briban.  On  chiffrait  et
        déchiffrait les messages avec la fameuse petite machine d’époque... Autant que je me souvienne, à Phnom-Penh,
        l’état-major était dans une villa du centre ville, dans laquelle se trouvait le bureau d’exploitation radio…Les
        émetteurs étaient à la caserne Doudart, à environ 2 km. Il s’y trouvait un émetteur abandonné des japonais et
        les  autres  émetteurs  BC  610…Enfin  c’est  des  vieux  souvenirs,  il  aurait  fallu  mieux  tenir  mon  journal  de
        route…Mais c’est bien un des rares pays où était la France qu’il n’y a pas eu de radioamateurs. Michel  –
        F5LBD – avril 2014 ».
               En  1974,  l’ambassade  des  U.S.A.  va  mettre  en  place  la  station  « XU1DX »  qui  sera  longtemps  la
        deuxième station possible à contacter. Puis le régime Khmer  (Khmer Rouge) va mettre fin à l’utilisation de tout
        émetteur …
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