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Quelques semaines plus tard, une équipe espagnole revendique le titre de
« première activitée officielle » depuis Andorre. En effet, « EA3FL » et « EA3HE »
démarrent, eux aussi, avec l’indicatif « PX1A », série qui vient d’être attribuée à
Andorre par l’U.I.T., alors que ce préfixe « PX » figure dans le bloc attribué au Brésil
(PP-PY) !
Pendant 23 jours, « PX1A » réalise 1034 QSO sur
20/15/10 mètres, dont 60% en télégraphie et 40% en
téléphonie (A.M.). La puissance de l’émetteur était de 20
watts le jour, avec des pointesà 70 watts la nuit, en
fonction des variations du secteur. L’antenne était bien
dégagée vers l’Amérique du Sud, Asie et Océanie, mais
aucun contact entre les 260°/240° à cause des montagnes.
Le premier QSO au monde, avec une station « PX » fut
réalisé par « EA5AE ». Le récit détaillé de cette Dxpédition
figure dans la revue « Revista Telegrafica » d’octobre 1952 .
(Cf. :chronique le Journal des OM – Le Haut Parleur n° 913 – janvier 1952)
Du 26 au 28 aôut 1951, début de l’activité
de « PX1AR », opérateurs Al HIX –
« F7AR/7B4QF/W8PQQ/3A2AC » – REF
7803 et Warren SNYDER –
« F7AT/W0HZA/DL4FA/3A2AG /W6RDI » -
REF 6487, puis REF 35293 sous son
indicatif « W6RDI » ( ?) (voir la QSL qui
n’indique que ces deux opérateurs, alors
que le compte-rendu, publié dans la revue
du « Haut-Parleur » n° 907 de novembre
1951, signale aussi comme opérateur « HB9MA/3A2AD »).
Enfin, en octobre/novembre 1951, activité de John N.
ACKLEY – « DL4IA – 3A2AP », en « PX1AA », depuis un hotel
d’Andorre la Vielle…
Durant l’été 1952, « F7BB » est « PX1BB ».(CQ magazine
09/52)
Tous ces efforts n’auront pas été vains, puisque à la fin de l’année 1951, un
inspecteur de l’administration française des P.T.T. se rend en Andorre pour trouver
les moyens d’accorder de véritables licences. Cela va se traduire par une double
autorité pouvant accorder des « indicatifs officiels » : le préfet des Pyrénées-
Orientales et l’évêque de Seo de Urgel, situation qui va perdurer jusqu’en 1993. Il y
eut des situations délicates, car parfois deux titulaires avaient le même indicatif
officiel, en fonction de l’autorité administrative d’origine, l’un délivré par la France et
l’autre par l’Espagne ! Paul « F6EXV » a vécu cette situation lors de notre activité en
Andorre : il était « C31VK » donné par Perpignan, mais une station andorrane était
déjà « C31VK », résultat, des discussions et tractations épiques lors de notre
démarrage. (J’étais moi même « C31ON »). Pour ajouter à la confusion,
l’administration andorrane des Vallées attribuait aussi des indicatifs aux citoyens
andorrans, sous sa propre autorité !