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autre problème appelé "ping-pong" : lorsque deux hotspots se font face sur la même fréquence et
fonctionnent sur le même TG, cela provoque comme un rebond de trafic dans les deux sens. Si les deux
hotspots sont sur la même fréquence mais dans des TG ou des salles différentes, leur fonction est de
relier les deux TG. Comme nous en avons déjà parlé dans la section de YSF, il est préférable d'utiliser des
réflecteurs multimodes pour réaliser n'importe quel croisement de modes, réseaux, protocoles, etc.
Il est recommandé de ne pas utiliser la fréquence déterminée dans les hotspots, beaucoup
recommandent d'utiliser des fréquences comprises entre 420,1 et 431,0 MHz, 433,0-435,0 MHz, 438,0-
440,0 MHz. Dans certains endroits, vous ne pouvez pas utiliser le segment entre 420,0-430,0 MHz. Ne
pas utiliser les fréquences 431-433 MHz et 435-438 MHz qui sont les sous-bandes des stations spatiales
(satellites) ou des sous-bandes de répéteurs. Dans la bande de 2 mètres on peut utiliser le segment
144,1-144,49 MHz (moins la fréquence dédiée à APRS) et 145,8-146,00 MHz.

Quel est le mode numérique à choisir de préférence ?
Tous les radioamateurs doivent évaluer leur capacité économique et l'environnement dans lequel leur
activité radioamateur évoluera...
S'il existe déjà des répéteurs numériques dans votre région, vérifiez quels modes sont disponibles et
lesquels sont actifs.

Vous pouvez accéder aux réseaux via un hotspot et vous trouverez toujours de l’activité. Aujourd’hui, il
existe des réseaux disponibles qui peuvent interconnecter les différents modes.

Un exemple se trouve dans le sud de la France : la passerelle entre le ROOM YSF French Rivière
(http://www.f6gls.fr/) et le TG DMR 28983 du Radio-club du Haut-Var (http://www.f4klz.fr/).

Ce réseau est accessible à la fois via des réflecteurs Wires-X et Brandmeister pour DMR.
C’est une très bonne expérience, avec une grande participation de groupe et l'union des radioamateurs,
peu importe où ils soient et quel mode numérique ils utilisent. Il existe de nombreux autres groupes
d’interconnexions similaires, d'expansion plus ou moins grande, mais l'idée est la même : plus les gens
participent, plus notre passe-temps s'enrichit, plus nous partageons des informations et des
expériences, et des sujets de toutes sortes sont abordés.