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               transmettent  souvent  des  messages  dont  dépendent  des  vies  humaines…Ce  réseau  est  agréé  par
               l’organisation du Plan ORSEC ; dans ce domaine personne ne saurait s’opposer à la mise en place
               d’antennes  qui  permettent  d’assurer  un  véritable  service  d’intérêt  national… »  (cf :  Journal  Officiel  du
               3/6/1966 – page 1644). La loi, datée du 2 juillet 1966, est publiée au J.O. du 3 juillet. Toutes les actions
               entreprises, par les membres du REF, depuis 1925, se voyaient ainsi reconnues par le Parlement
               Français. Quel succès pour le REF, quel succès pour son Président –F9VR, quelle chance pour nous
               tous d’avoir aujourd’hui cet acquis ! Le décret d’application, daté du 22 décembre 1967, sera promulgué
               au Journal Officiel du 28 décembre 1967.

                       Que tous ceux qui considèrent que le REF n’est rien, qu’il ne sert à rien, qui même ne veulent
               plus être qualifié du terme de « radioamateur » veulent bien simplement admettre que sans le REF, il n’y
               aurait pas de droit à l’antenne, et qu’en serait-il alors de leur activité ? Je leur demande simplement de
               lire  le  dernier  arrêt  de  la  Cour  de  Cassation  sur  ce  sujet,  et  daté  du  4  octobre  2002 :  « La  Cour  de
               Cassation a déclaré qu’un radioamateur ne pouvait se voir interdire par le cahier des charges de son
               lotissement  l’installation  d’une  antenne  sur  le  toit  de  son  pavillon…La  cour  d’appel  de  Basse-Terre
               avait rejetait le 16 octobre 2000,  la demande de l’association syndicale qui réclamait le démontage de
               l’antenne, en rappelant le droit pour tout radioamateur d’installer une antenne d’émission-réception
               sur  son  immeuble.  L’association  syndicale  dans  son  pourvoi  en  cassation,  soutenait  que  ce  droit
               reconnu  par  la  loi  du  2  juillet  1966…,  pouvait  être  écarté  par  le  cahier  des  charges…La  Cour  de
               Cassation dans son arrêt a jugé le contraire en déclarant que le droit à l’antenne était une disposition
               d’ordre  public,  c’est  à  dire  un  droit  qui  ne  peut  pas  subir  d’exceptions  ni  faire  l’objet  de
               renonciation. »  Il faut donc l’admettre : cette loi ne s’applique qu’au titre de radioamateur, et à nul
               autre !

                             Robert  BROCHUT  –  F9VR  a  bien  voulu  me  confier,  dans  une  lettre  datée  du  7
               novembre 2002, et que je conserve dans mes archives, ses sentiments sur cette période de son action
               pour le REF, ce qu’il appelle pudiquement « quelques anecdotes de mon époque » : « beaucoup d’Oms
               se sont interrogés sur l’origine de la situation conflictuelle entre F9AA et moi…A ceux qui avançaient
               une mésentente d’origine professionnelle, je peux répondre qu’il n’en a jamais rien été. J’ai été élu
               administrateur du REF en 1953 sur la liste de F9AA. J’ai toujours eu une grande sympathie et une
               certaine admiration pour son dévouement, sa rigueur et sa disponibilité…Il a été mon témoin lors de
               mon mariage, c’est tout dire…Par contre il avait un entêtement de breton, et pour cause…et il était
               difficile de dialoguer et  de le faire revenir lorsqu’il avait une idée arrêtée. Ainsi certaines de mes
               initiatives en tant que nouveau président lui ont déplu…télécommande et AFAT…décentralisation de
               la région parisienne…maisons des jeunes…droit à l’antenne en 1966. F9AA affirmait autour de lui
               que  c’était  une  stupidité  juridique,  sans  espoir  de  l’obtenir… »  Il  faut  souligner  aujourd’hui,  «
               détail » inconnu jusqu’à ce jour, que F9VR était en 1966, depuis plus de dix ans l’avocat de l’O.R.T.F.
               pour tous ses dossiers techniques, aussi bien en France qu’à l’Etranger. Inutile de dire, que dès le vote
               favorable à notre amendement, l’ORTF retira tous ses dossiers du cabinet de F9VR et vous pouvez en
               imaginer les conséquences…Les radioamateurs d’aujourd’hui à travers mes propos te disent encore
               MERCI, Robert, pour ce droit que tu as su nous gagner.

                                                                                                     ***
                                                   Le 4 juin 1966 se déroulent les grandes manœuvres nationales de
                                            l’Armée Françaises « Alpes 66 ». Dans le cadre de la D.O.T., l’Armée
                                            fait appel aux radioamateurs et à leur réseau d’urgence. Les consignes
                                            du plan ORSEC doivent être appliquées. F2AY coordonne le réseau : 6
                                            stations mobiles, 2 postes portables, 35 radioamateurs sont engagés dans
                                            l’exercice.
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