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Cependant, au niveau mondial cela bouge suite à la conférence de Washington :
« En application de la Conférence de Washington, le préfixe de nationalité – CN – est
réservé au Maroc. Le préfixe – F – est réservé à la France et à ses colonies. La France n’a
plus l’usage de la série « UAA à UMZ » de la convention de Berne, mais l’usage de : FA pour
Ethiopie, FB pour Madagascar, FI pour Indo-Chine Française, FM pour Algérie et Tunisie,
FQ pour colonie française du Cameroun est maintenu… » (cf Radio-REF –09/1931).
La convention internationale des télécommunications de Madrid en 1932 fixe la
répartition des indicatifs d’appel, confirmant la conférence de Washington : La France, et ses
colonies et protectorats, reçoit la série « F », mais aussi les séries « HWA - HYZ », « THA –
THZ », « TJA – TZZ » . Le Maroc a toujours « CNA – CNZ ». Cette répartition sera confirmée
dans le protocole final du règlement général des radiocommunications de la conférence du
Caire de 1938.
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Mais entre 1924 et 1931, arguant du règlement général de la C.I.T., l’administration
précisait que : « les indicatifs des stations françaises doivent commencer, sans distinction de
latitude, par la lettre F…En vertu de cet article l’administration des P.T.T. avait donné les
indicatifs, sans préfixe, puis aujourd’hui avec le F aux amateurs de Métropole, du Maroc, de
l’Algérie avec le chiffre 8, et de la Tunisie, avec le chiffre 4. Le Ministre des Colonies donne
ce même préfixe aux autres territoires, mais avec le chiffre 3, suivi de deux lettres auxquelles
les Gouverneurs locaux en ajouteront un troisième au fur et à mesure des besoins… » (cf.
RADIO-REF.1935) Ambiguïté existe car la France revendique un protectorat sur le Maroc,
alors que depuis la conférence d’Algésiras de 1906, il est pratiquement sous contrôle
international (mais la convention de Fez du 30 mars 1912 avait imposé au Sultan Mulay Hafiz
un traité de Protectorat). Le Maréchal LYAUTEY (membre du REF) est le premier résident
général de 1912 à 1925, et ensuite le régime du protectorat cède la place à l’administration
directe par la France. Le 3 mars 1956, la France reconnaît l’indépendance du Maroc.
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Dans le « guide du radioamateur », édité par le R.E.F., en 1932, figure une liste des
préfixes français utilisés, et on peut y lire : F3/F8 pour France Métropole et Algérie ; F3I, avec
possibilité d’utiliser FI3, pour Indo-Chine ; F3M pour la Martinique ; F3O pour l’Océanie
Française ; F8M pour le Maroc ; FB pour Madagascar et La Réunion ; FM pour Algérie et
Tunisie ; FQ pour le Cameroun et FS3 pour Obock. Mais où peut bien être située la Colonie de
l’Obock et FS3AA a-t-il trafiqué ? L’encyclopédie donne la réponse à la première
question : « colonie dite d’Obock : établissement d’un poste administratif fondé dès 1858, et
jusqu’en 1896 sur la côte nord du golfe de Tadjoura. Va décliner avec la création de Djibouti,
en 1888… » (cf : Grand Larousse Encyclopédique – 1963). Pourquoi avoir attribué un préfixe à
Obock en 1932 ? (En 1935 apparaît un préfixe pour la Côte des Somalis : F3SM ?) Nous ne
savons toujours pas si une licence FS3AA a été attribuée… ?
A titre d’intérêt historique, voici les préfixes prévus et plus ou moins appliqués par le
ministère des Colonies entre 1930 et 1935 :
F3IC = Indo-Chine ; F3AO = A.O.F.; F3AE = A.E.F.: F3MG = Madagascar; F3TG =
Togo; F3CM = Cameroun; F3GN = Guyane; F3MT = Martinique ; F3GD = Guadeloupe ;
