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                                    Du canal de Suez vers les Indes Françaises…


                      Après la réalisation du grand projet de Ferdinand de LESSEPS qu’était le percement
               du canal de Suez, et ce dès 1856, la France juge nécessaire de posséder une base de
               ravitaillement pour sa marine, entre Suez et Saigon. Notre présence est grande dans tout le
               pourtour du bassin méditerranéen, même si elle se heurte à l’Empire britannique. L’influence
               française existe, encore plus en Egypte à cette époque, et particulièrement à Alexandrie, grâce
               à LESSEPS, à CHAMPOLLION et à l’Ecole Française du musée du Caire. Il semble donc
               normal de trouver une activité REF en Egypte…

                      Dès 1926, Maurice CANIVET, d’Alexandrie, adhère au R.E.F., sous le numéro 152. Il
               sera  suivi de J. MANHES – REF 160 ; Albert NAHMIAS – REF 421, en 1928 ; Marcel
               SERRE – REF 1636, en 1932 ; Paul GIRARD – REF 2244, en 1934 ; André VIAL – REF
               3214 et R. DISTECHE – REF 3525, en 1938.


                                          A noter aussi qu’un membre de la
                                   famille royale, le Prince Abd-El-MONEIM,
                                   titulaire de l’indicatif « SU1AM », devient
                                   « membre du REF », dès 1934, sous le
                                   numéro REF-2263. Le 5 avril 1938, il
                                   contactait « F8QL »…


                      Je n’ai trouvé trace d’une activité d’émission d’amateur que de trois autres membres :
               1) Albert NAHMIAS – REF 421, transmet sous l’indicatif « EGEZ » dès 1928. Il utilise un
               émetteur montage Mesny, 1100 volts sous 45 mA, sur 37 mètres de longueur d’onde…











               Il deviendra rapidement « FE-EGEZ »  en accord avec le préfixe pour l’Egypte « FE », soit
               « F » pour Afrique et « E » pour Egypte. Je rappelle que le « F », première lettre du préfixe
               désigne à cette époque le continent africain. Puis, avec l’attribution du préfixe « SU » à
               l’Egypte, Albert devient « SU8AN », depuis Le Caire.
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