Page 28 - Histoire_REF_combiné

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En même temps, un vote est demandé pour " autoriser le Bureau à faire la demande de
Reconnaissance d'Utilité Publique pour le Réseau des Emetteurs Français ".
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Il faut se rappeler que lors du Congrès de PARIS de 1925, les "amateurs-émetteurs"
n'étaient pas les "bienvenus", et que ce n'est que contraints et forcés que les associations
"d'amateurs de T.S.F." organisatrices du Congrès, les milieux scientifiques et industriels, et même
les services officiels français se retrouvèrent avec un groupement d'amateurs émetteurs, le R.E.F.,
sous l'égide d'une union internationale de ces mêmes émetteurs, l'I.A.R.U. De plus ces "troublions"
héritaient de droits internationaux liés à leur statut et des fréquences ! Cela fit beaucoup de bruit
dans "les milieux autorisés".

En effet, dès 1925, une association « concurrente » avait été créée par Maurice
LANDEAU, sous la dénomination de « Association des Radio-Amateur Français -
ARAF », ayant le même insigne que le REF, avec le sigle ARAF gravé, et regroupant
les « radios amateurs auditeurs » ….. Ce dernier partait du principe que l’IARU ayant été
constituée pour deux ans en mai 1925, les radio-émetteurs allaient rapidement disparaîtrent
et que le terme de radio amateurs revenait aux auditeurs de TSF.

L’ARAF édita une revue mensuelle intitulée : « Radio Amateur ».
Dans son n°21 de mai 1925 est publié le compte-rendu du « premier congrès
international des amateurs de T.S.F. » et de suite le ton est donné :
« Distinguons : TSF, en l’affaire, était abréviatif de télégraphie sans
fils. Car ce congrès fut un congrès d’émetteurs, et chacun sait que la phonie
n’intéresse guère ces messieurs…Ce congrès, très international des émetteurs
étant accourus de tous pays, se tint dans une des salles annexes de la Faculté
des Sciences…On y discuta émission et droit des émetteurs. Les auditeurs
faisaient figure d’intrus parmi d’aussi doctes personnages, caste à part, déjà,
et aristocratique, distante comme il convient. » Lorsque l’on sait que l’ARAF
était sous l’égide du syndicat de l’Industrie et du Commerce de la T.S.F. on
mesure le dépit ressentit et l’impact de la création de l’IARU et du REF…

Mais, nos dirigeants F8GL, F8AB, F8BF, F8BU n'étaient pas dupes sur le rôle prédominant
de Hiram Percy MAXIM - nU1AW, et du poids de l’A.R.R.L., dans cette réussite. Il fallait
absolument consolider les résultats acquis