Page 53 - Antennes_hf1
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Simulation de l'antenne sur "4NEC2"
NDLR - F6AEM :
1 - Le terme « accorder » est en général utilisé par abus de langage, mais ne correspond pas à la réalité. Un coupleur,
quelque en soit le type, constitue une impédance conjuguée entre la source et la charge. Le quadripôle réalisé par des circuits LC
(ou même des lignes) permet de présenter à l’émetteur une charge d’antenne assurant la meilleure adaptation en terme
de transfert de puissance, présentant à son entrée la même impédance, et réciproquement de l’antenne vers le récepteur.
Mais il ne modifie en rien les caractéristiques phy-siques de l’antenne au niveau de sa résistance de rayonnement, pas plus qu’au
niveau de sa réactance spécifique, qui est une valeur fictive, assimilée à un condensateur ou une self mais ces composants
n’étant pas physiquement réels.
2 – La majorité du rayonnement se fait en vertical car le champ horizontal ne peut qu’être très faible. En effet, le fil horizontal, du
fait de la faible hauteur au-dessus du sol (1/20eme de lon-gueur d’onde) voit son rayonnement fortement annulé par son
image, qui, comme pour toute antenne horizontale est en opposition de phase. Quant au champ vertical, l’écarte-ment
entre l’élément vertical avant et arrière est insuffisant pour apporter un gain significatif, et surtout la hauteur des éléments
est très faible (hauteur efficace). Mais, hélas, nous n’avons que rarement la place et les moyens pour réaliser une boucle de ¼
d’onde et plus de côté sur le160 m afin d’obtenir quelque gain. C’est pourquoi l’efficacité de rayonnement du système
antenne-terre est faible.
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