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Les antennes « boucles » ont un
Figure 6 : Réseaux de dipôles alimentés
La directivité est amenée par la
disposition géométrique des élé-
ments et leurs désaccords res-
pectifs (pour obtenir des courants
avec les déphasages désirés).
Tous les éléments rayonnent et
tous sont alimentés, soit directe-
ment, soit par couplage entre eux
(mais bien sûr, il en faut au mini- diagramme arrondi dans le plan V,
mum un qui soit alimenté direc-
tement).
En matière de gain, l'antenne
log-périodique est un « must ».
Faux. L'antenne log-périodique
permet d'avoir un gain raisonnable
dans une large bande.
Pour un même nombre d'éléments,
le gain est d'autant plus faible que
la bande est large. En effet pour une
fréquence donnée, seuls quelques
éléments contribuent à la directi-
vité (cf. figure 6). Pour le radioa- diagramme de rayonnement qui est
mateur, cette antenne n'a qu'un
avantage : la robustesse (pas de
« trucs » et de « bidules » dans
tous les coins). Mais cela a un coût
et demande des conditions parti-
culières pour mouvoir un tel engin
à une hauteur décente.
Les antennes à « réflecteur piloté »
ont un meilleur gain.
Faux en théorie. En pratique, dis-
posant d'un paramètre de plus,
on peut obtenir un meilleur com-
promis Gain / impédance / rap-
port AV/AR avec une envergure
moindre. Mais on se « bat » pour
une fraction de dB. La bande pas-
sante électrique est aussi plus
large.
Les boucles de périmètre lambda
ont un meilleur gain (à longueurs
de fil égales).
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angle de tir plus bas.
Faux par principe pour celles en
polarisation H. L'angle de tir d'une
antenne à polarisation H ne dépend
que de sa hauteur au dessus du sol.
Pour la quad à polarisation H dont
seuls les brins H rayonnent, le brin
supérieur est à λ/4 au dessus du
brin inférieur. Si la fixation sur le
pylône se fait au milieu, pour une
même hauteur de pylône, le brin
supérieur de la quad sera plus haut
que le brin d'une Yagi, d'où l'angle
de départ plus bas. Raisonnement
identique pour la delta-loop.
Pour la polarisation V où seules les
boucles dites « magnétiques » sont
Faux. La « square loop »(quad) a utilisées, celles-ci tirent à l'hori-
un gain à peine supérieur au dou- zontale, comme pour un monopôle
blet λ/2 (+1,15dBd), ce qui s'ex- vertical au sol, mais en propaga-
plique parce que les deux brins tion par onde de sol uniquement.
rayonnants ont une longueur de Leur avantage sur le monopôle
seulement λ/4 (λ/2 pour un dipôle) réside dans le fait qu'elles ne
nécessitent pas de contrepoids.
et ne sont espacés que de λ/4. La difficulté d'obtenir celui-ci est
L'avantage de la quad est ailleurs : une cause de mauvais rendement
du monopôle au sol. Mais cet
ce qui permet un trafic varié en avantage ne fait que compenser
distance. La bande passante élec- le mauvais rendement propre de
trique est aussi plus large qu'avec la boucle par rapport à celui du
(10)
une Yagi 2 éléments (pas besoin de monopôle .
couplage E-M entre les brins rayon-
nants). Le « trombone » a le gain Si j'améliore le rapport AV/AR de
du dipôle. Son intérêt réside dans mon antenne, j'améliore aussi
l'augmentation de son impédance son gain.
d'alimentation et de sa bande Peut-être, mais si peu. En supposant
passante électrique. Quant aux un lobe unique sans changement de
« delta-loop » leur gain est plus forme, si le rapport AV/AR passe de
faible que le dipôle. Leur avan- 10 à 20 dB, le gain n'augmente que
tage réside uniquement dans leur de 0,35 dB et seulement de 0,05 dB
en passant de 20 à 30 dB.
presque isotrope (si l'on ne veut Par ailleurs on oublie souvent de
pas de directivité, on n'aura pas dire que la bande passante du
de gain puisque celui-ci est égal rapport AV/AR est beaucoup plus
à la directivité multipliée par le étroite que celle du gain, d'autant
rendement). plus que le rapport est élevé.
Mais c'est un paramètre que les
constructeurs gardent pour eux (ou
Figure 7 : Boucles avec périmètre = lambda
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