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Enfin u n e b o ît e d ’a c c o r d à fe r r it e s « u n iv e r s e lle » !

(compatible avec les antennes Lév y .

Jean-Françis Boulot F5MIU
Un coupleur capable de réduire le ROS à 1/1 avec votre antenne sur les bandes décamétriques,
ça vous intéresse ? Son domaine d’application, testé, va de l’antenne Lévy à haute impé-
dance ( 10 kΩ) jusqu’ aux boucles magnétiques à ultra basses impédances.

En début 2017, en feuilletant un ancien numéro de Radio-REF de juin 1989, je suis tombé
page 22 sur un article de FC1BAE décrivant un « système de couplage d’antennes HF »
original. Voulant en savoir plus, j’ai trouvé sur le Net un article de F6HKY de 2012 ayant
réalisé ce même type de coupleur, mais avec une variante concernant son architecture. J'ai
décidé d'expérimenter à partir de cette dernière structure et je vous livre les résultats de
mes réalisations.

Figure 1 : De l'accord d'un fouet à l'adaptation d'une antenne Lévy en accord « série »
PRINCIPE DE Cela peut se faire à l'aide d'un vario- Et inversement, en augmentant conjoin-
FONCTIONNEMENT GÉNÉRAL : mètre comme en (7) et (8), ou à l'aide tement les réactances. On a ainsi trouvé
Tout au long de l'année 2017, j'ai expé- d'un transformateur avec suffisamment une manière élégante pour compenser
rimenté diverses architectures, toutes de prises, comme en (9), pour garantir la réactance de la chvarge et modifier
basées sur le même principe, avec des un ROS entre 1 et 1,3 par exemple, ce simultanément sa résistance.
résultats plus ou moins satisfaisants, qui ne pose pas de problème si l'émet-
teur est prévu pour supporter un tel
jusqu'à ce que je trouve la bonne solu- ROS, sans déclencher son ALC HF. Mais il Si pour obtenir l'adaptation, on déborde
tion que je vais vous décrire ici. Mais y a mieux à faire… de la plage de variation des compo-
avant, voyons le principe de base de ce sants utilisés, on changera le rapport
système, en nous aidant de la figure 1. ACCORD TYPE « PARALLÈLE » : de transformation η.
ACCORD TYPE « SÉRIE » : On a ainsi éliminé la partie réactive, et
la partie active est proportionnelle au
En (1), nous avons une antenne monopôle rapport entre tension et courant dans le RÉALISATION
verticale quart d'onde à la résonance. Son primaire du transfo (R = U/I). DES TRANSFORMATEURS :
impédance est comprise généralement Le schéma (A) de la figure 2 est com-
entre 36,5 Ω et une cinquantaine d'ohms. Ce rapport {Tension / Courant} dépend du pliqué à réaliser. On le transforme alors
En (2) nous avons un fouet raccourci couple de réactances de Lacc et Cacc. En comme indiqué en (B) et en (C) où l'on
physiquement. On insère généralement les abaissant simultanément, on conserve combine les deux transfos en un seul.
en pied d'antenne une bobine série qui la compensation de la réactance mais La figure 3 montre la manière de bobi-
réalise l'accord de l'ensemble (neutralisa- on augmente le courant, et alors l'impé- ner ce dernier.
tion de la réactance capacitive). En (3), dance au secondaire diminue.
comme nous avons affaire à un circuit
série, le courant est constant dans tout le
circuit et on peut mettre la bobine côté
contrepoids. Le circuit reste équivalent
à (2) En (4) et en (5) si le fouet est plus
long que λ/4, il est selfique et l'accord se
fera en insérant une capacité en série. En
(6) le montage est un composite de (2) et
(5). Il permet d’allonger ou de raccourcir
artificiellement l’antenne pour son accord
sur la fréquence désirée.
Figure 2 : le courant issu de l'antenne (la source) se répartit en parallèle dans deux branches,
Avec ce système, la partie résistive l'une comprenant une réactance selfique en série avec la résistance ramenée par l'enroule-
n'est pas modifiée, et il va falloir utiliser ment du transfo (chargé au secondaire par 50 Ω) et l'autre une réactance capacitive en série
un transformateur large bande, éléva- avec la résistance ramenée par l'autre enroulement primaire du transfo. Le système est à
l'équilibre quand la différence (vectorielle) entre les courants dans les deux primaires couplés
teur ou abaisseur, pour ramener le ROS entre eux (d'une manière ou d'une autre) développe une tension en phase avec le courant.
à 1.
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