Page 74 - Antennes_hf2
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Nous obtenons : Par ailleurs, on a vu que ce système d’adaptation ne
fonctionne vraiment bien que pour une résistance
1) Za = 5 -j30 et n = 4 : d’antenne supérieure à celle de l’impédance image
Cacc = 70 pF (Ra > Rg). On peut étendre la plage d’adaptation pour
Lacc = 424,6 nH
Ra < Rg avec quelques acrobaties, mais le procédé est
En combinant les deux solutions, nous aboutissons au limité par le nombre de commutations de composants.
schéma générique complet de la boîte d’accord de la On peut aussi augmenter la plage en augmentant les
figure 2. pertes (volontairement ou non). Le mieux est encore
de modifier l’impédance d’antenne, ce qui en général
ne nécessite qu’un seul composant, ou simplement une
retouche de la longueur du feeder. Mais globalement,
le système n’est pas adapté aux faibles résistances et
fortes réactances des antennes raccourcies, fouets et
boucles magnétiques.
NOTES
(1) K étant inconnu et inférieur à 1, cela a pour effet
d’ajouter deux selfs de fuite à Lacc et à Cacc ; celles-ci
étant inconnues elles aussi, cela ne permet pas de
Figure 2 : Schéma générique de la boîte d’accord résoudre une mise en équation du système.
Les valeurs +L et +C sont légèrement inférieures aux (2) Cette formule est une autre forme de celle que
valeurs maxi de Lacc et Cacc. Les valeurs de L’et C’ j’ai donnée au-dessus qui permet simplement de faire
sont choisies pour couvrir un maximum de situations en ressortir la notion de Q du circuit.
fonction de ses antennes, de ses bandes et des valeurs (3) Après multiplication par le signe de l’opération
fabricables de Cacc et Lacc . Les interrupteurs peuvent {2 / (Ra - Rg)}.
(4)
être remplacés par des commutateurs « additifs » (4) Comme pour toutes les boîtes d’adaptation.
en multipliant le nombre des composants C’ et L’ .
(5)
(5) La progression de ces commutateurs est la suivante :
CONCLUSION C, C+C’, C+C’+C’’, etc.
Tout d’abord, concernant le modèle, on remarquera (6) En conséquence, la singularité de l’équation
que l’on suppose ici que le transformateur est parfait, {Z = infini} se transforme en {Z = X x Q}.
c’est-à-dire qu’il n’a pas de pertes, que la self des (7) C’est ce qui fait dire que les pertes sont les amies du
enroulements est infinie et que le coefficient de ROS. Une perte de 1 dB fait passer un ROS de 200 à un
couplage K entre les enroulements est égal à l’unité. ROS de 10, ce qui facilite les choses. Donc se méfier des
En pratique K est plus faible et cela se traduit par la mise « bons » ROS donnés par les fabricants pour leurs antennes
en série avec Lacc et Cacc d’une self de fuite qui modifie « universelles », ils cachent souvent des pertes inavouées.
leurs valeurs réelles. De même, l’impédance propre des
enroulements, supposée infinie, est en réalité selfique
et se retrouve en parallèle avec l’impédance « vue »
par chaque enroulement. Enfin le Q des composants est
supposé également infini (pas de pertes non plus) .
(6)
Or on sait que les pertes améliorent l’adaptation .
(7)
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