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Nous obtenons :                                       Par  ailleurs,  on  a  vu  que  ce  système  d’adaptation  ne
                                                             fonctionne vraiment bien que pour une résistance
       1)  Za = 5 -j30 et n = 4 :                            d’antenne supérieure à celle de l’impédance image
         Cacc = 70 pF                                        (Ra > Rg). On peut étendre la plage d’adaptation pour
         Lacc = 424,6 nH
                                                             Ra < Rg avec quelques acrobaties, mais le procédé est
       En  combinant  les  deux  solutions,  nous  aboutissons  au   limité par le nombre de commutations de composants.
       schéma  générique  complet  de  la  boîte  d’accord  de  la   On  peut  aussi  augmenter  la  plage  en  augmentant  les
       figure 2.                                             pertes  (volontairement  ou  non).  Le  mieux  est  encore
                                                             de  modifier  l’impédance  d’antenne,  ce  qui  en  général
                                                             ne nécessite qu’un seul composant, ou simplement une
                                                             retouche  de  la  longueur  du  feeder.  Mais  globalement,
                                                             le  système  n’est  pas  adapté  aux  faibles  résistances  et
                                                             fortes  réactances  des  antennes  raccourcies,  fouets  et
                                                             boucles magnétiques.


                                                             NOTES
                                                             (1) K étant inconnu et inférieur à 1, cela a pour effet
                                                             d’ajouter deux selfs de fuite à Lacc et à Cacc ; celles-ci
                                                             étant inconnues elles aussi, cela  ne permet pas de
        Figure 2 : Schéma générique de la boîte d’accord     résoudre une mise en équation du système.


       Les  valeurs  +L  et  +C  sont  légèrement  inférieures  aux   (2) Cette formule est une autre forme de celle que
       valeurs  maxi  de  Lacc  et  Cacc.  Les  valeurs  de  L’et  C’   j’ai donnée au-dessus qui permet simplement de faire
       sont choisies pour couvrir un maximum de situations en   ressortir la notion de Q du circuit.
       fonction de ses antennes, de ses bandes et des valeurs   (3) Après multiplication  par le signe de l’opération
       fabricables de Cacc et Lacc  . Les interrupteurs peuvent   {2 / (Ra - Rg)}.
                               (4)
       être  remplacés  par  des  commutateurs  «  additifs  »    (4) Comme pour toutes les boîtes d’adaptation.
       en multipliant le nombre des composants C’ et L’  .
                                                   (5)
                                                             (5) La progression de ces commutateurs est la suivante :
       CONCLUSION                                            C, C+C’, C+C’+C’’, etc.
       Tout  d’abord,  concernant  le  modèle,  on  remarquera   (6)  En  conséquence, la  singularité de l’équation
       que l’on suppose ici que le transformateur est parfait,    {Z = infini} se transforme en {Z = X x Q}.
       c’est-à-dire  qu’il  n’a  pas  de  pertes,  que  la  self  des   (7) C’est ce qui fait dire que les pertes sont les amies du
       enroulements  est  infinie  et  que  le  coefficient  de   ROS. Une perte de 1 dB fait passer un ROS de 200 à un
       couplage  K  entre  les  enroulements  est  égal  à  l’unité.    ROS de 10, ce qui facilite les choses. Donc se méfier des
       En pratique K est plus faible et cela se traduit par la mise   « bons » ROS donnés par les fabricants pour leurs antennes
       en série avec Lacc et Cacc d’une self de fuite qui modifie   « universelles », ils cachent souvent des pertes inavouées.
       leurs valeurs réelles. De même, l’impédance propre des
       enroulements,  supposée  infinie,  est  en  réalité  selfique
       et  se  retrouve  en  parallèle  avec  l’impédance  «  vue  »
       par chaque enroulement. Enfin le Q des composants est
       supposé  également  infini  (pas  de  pertes  non  plus)  .
                                                       (6)
       Or on sait que les pertes améliorent l’adaptation  .
                                                   (7)

























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