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Comment ça marche ?

Radio-club F6KRK
Les transmissions radio numériques

10 - Modes de transmission

Après avoir vu les différentes modulations numériques, le canal de transmission et les procédés
employés pour contrer ses imperfections, nous allons aborder les différents modes de transmission
utilisés par les radiocommunications.

Il faut distinguer principalement
deux familles de modes de trans-
mission : les modes connectés et les
(1)
modes « broadcast » .
Les débuts des radiocommunications
se sont faits en mode « connecté »,
c’est-à-dire que nous avions deux
émetteurs-récepteurs distants s’échan-
geant des messages personnels.
Puis la radiodiffusion est apparue,
suivie de la télédiffusion.
Ce sont des modes « broadcast »,
c’est-à-dire qu’il n’y a qu’un seul
émetteur qui diffuse des messages
s’adressant à tous les récepteurs.
Noter que dans un mode connecté,
les messages échangés peuvent aussi
être reçus par une infinité de récep-
teurs. Mais ce n’est pas un mode
« broadcast » dans la mesure où les
messages ne sont adressés qu’à un
récepteur particulier.
Chez les radioamateurs, les modes
connectés sont employés pour les
QSO et le mode broadcast pour les Figure 1 : Différents modes de transmission radio-télé-communications
balises.
MODES CONNECTÉS :
Ils nécessitent une « prise de Une alternative au cryptage consiste PACTOR et PACKET, auditifs comme
COM(munication) » : appel d’un à employer physiquement l’étalement avec la radiotéléphonie et la radio-
correspondant particulier ou appel de spectre avec des clés particulières diffusion, visuels avec image fixe
général suivi de la réponse d’un cor- pour chaque réseau. On peut aussi comme avec la SSTV ou animée avec
respondant potentiel. marier les deux (cas des transmis- la télévision (ATV, DATV) et main-
sions militaires). tenant informatiques (transfert de
En cas de réponses multiples, les fichiers).
correspondants peuvent constituer MODE BROADCAST :
un réseau. Alors l’appelant devient le Il n’y a pas de prise de COM. Il suffit Les modes audio et images animées
« maître » du réseau et l’organise à de se caler sur la station et de rece- nécessitant en principe beaucoup de
sa façon (tour de rôle par exemple). voir les informations « à la volée ». données et devant se transmettre
Elles peuvent être cryptées pour « en temps réel » sont restés long-
Pour les radioamateurs, les QSO simples n’être reçues que par un groupe par-
ou multiples doivent rester compa- ticulier de récepteurs. temps dans le domaine analogique et
tibles avec un mode « broadcast », Pour la téléphonie, la langue est déjà le restent encore en majorité pour
c’est-à-dire décodables par tous les un cryptage naturel. la radiodiffusion. Ce n’est que grâce
récepteurs, y compris ceux de notre aux progrès dans la compression des
administration de tutelle. Voir sur la figure 1 ci-dessus une données (2) qu’ils peuvent désormais
mise en diagramme de ces modes de être transmis dans le domaine numé-
Les communications privées peuvent transmissions. rique, sans augmentation de la bande
être cryptées pour n’être décodables passante nécessaire, voire avec une
que par les correspondants faisant CONTENU DES MESSAGES : diminution, pour un même bilan de
partie d’un même réseau. Les messages peuvent être manuscrits liaison.
(texte) comme avec la CW, le RTTY,
le TOR-ARQ et les dérivés : AMTOR,

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