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                      Nos camarades connaissaient les risques qu'ils prenaient !




















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            "...Les "parachutages" d'émetteurs-récepteurs radio, voir des "opérateurs télégraphistes", furent organisés
            par le "Special Operation Executive" (S.O.E.) dès 1941, en collaboration avec  "l'Intelligence Service "
            (MI-6)  et  le  B.C.R.A  de  la  France  Libre.  Ces  transmissions  radio  clandestines  devaient  maintenir  des
            liaisons  radio  bilatérales  entre  la  FRANCE  occupée  et  la  centrale  londonienne.  Cela  représentait  une
            portée de 200 km minimum pour une station clandestine située dans le Pas-de-Calais et de 1000 km au
            maximum pour une station travaillant dans les Alpes-Maritimes. Les fréquences permettant de couvrir ces
            distances limites, avec une seule réflexion ionosphérique s'échelonnent de 3 mc/s à 8 mc/s. L'expérience
            démontra  que les fréquences optima furent entre 8h00 et 18h00 autour de 6 mc/s et entre 19h00 et 7h00
            autour de 3 mc/s. La puissance ne constitua par un élément déterminant... mais plutôt des impératifs de
            poids et d'encombrement obligeront à choisir des émetteurs de  1
            à 10 watts... L'usage de la télégraphie manuelle s'impose, ainsi
            que  la  fréquence  définie  par  un  cristal  de  quartz...  Chaque
            émetteur  clandestin  aura  au  maximum  trois  quartz,  fixant  une
            fréquence  de  jour,  une  fréquence  de  nuit  et  une  fréquence
            d'urgence... Dés mai 1941, deux postes clandestins travaillent en
            France;  en  mai  1942  il  y  en  a  7,  et  en  août  1944,  53  réseaux
            clandestins,  de  plusieurs  postes,  envoient  un  tel  volume  de
            télégrammes    chiffrés,  qu'il  faudra  plusieurs  centaines
            d'opérateurs  radio  dans  les  centres  d'écoute  britanniques.  La
            centrale écoute aux jours et heures fixés avec chaque opérateur.
            La  durée  d'une  transmission  sur  une  même  fréquence  ne  doit
            dépasser  en  aucun  cas  cinq  minutes,  soit  un  message  de  120
            groupes ou 600 lettres. Enfin la durée des transmissions pour un
            seul  jour  ne  doit  jamais  dépasser  vingt  minutes.  En  cas  de
            message  urgent,  l'opérateur  utilise  son  quartz  "emergency".  La  centrale  veille  en  permanence  ces
            fréquences, et l'agent est assuré d'avoir une réponse à son message d'urgence une heure et dix minutes
            après qu'il l'aura transmis. La procédure est la suivante: BLK (exemple "indicatif du jour" de l'émetteur
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