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Avec  100 W,  un  manipulateur  iambique  et  une  propagation          Schéma de
           moyenne, on me copie aisément dans un rayon de 5.000 km.,               l’antenne
           presque toujours à 10.000 km et lors d’ouverture sur 10 à 28
           MHz  jusqu’aux  antipodes  :  FK  et  ZL.  Mais  elle  ne  convient
           guère  en  trafic  régional,  car  «  tire  »  trop  bas.  En  7  MHz  on
           me copie bien dans les Alpes et sur les côtes, mais plus près
           c’est aléatoire. Je n’ai pas essayé d’y rajouter une extension
           pour les 80 m avec ou sans trappe faute d’un point de fixa-
           tion adéquat ; mais cette option en Marconi ou L inversé est
           intéressante.
           CONCLUSION
           Ces  controverses  semblent  avoir  trois  causes  principales.
           Toute  antenne  est  un  compromis  entre  rendement,  installa-
           tion, portée, QSJ et couverture. Il faut donc choisir l’antenne
           selon le trafic désiré. Le tir de toutes les verticales  [NDLR5]  bas
           sur  l’horizon  favorise  le  DX  lointain  mais  laisse  une  zone  «
           muette » dans un rayon de 500 km.
           Une  filaire  mono  brin  ou  une  Lévy  sont  meilleures  pour  les
           QSO  régionaux.  La  seconde  est  l’installation  déficiente  sans
           radians. Le rendement est infime sur 3,5 MHz un peu meilleur
           sur 7 MHz mais augmente beaucoup avec la fréquence et les
           radians, même avec une propagation moyenne.
           On  l’installe  dans  un  espace  aérien  réduit,  avec  quelques
           radians  même  en  zigzag  ou  le  toit  d’un  camping  car.  On  la
           construit  aisément  à  un  prix  dérisoire  ;  le  transfo  est  facile
           à trouver. Bien loin de valoir une Yagi à 3 éléments, elle est
           cependant intéressante en DX car multibande. C’est une an-
           tenne  de  dépannage    valable  de  10  à  29  MHz,  même  si  la
           boîte de couplage est souvent nécessaire


           Un grand merci à l’ami Serge F6AEM d’éclairer ma lanterne !
           73 es DX QRO du doc. XEIMD/F4GBE
           @M.CHRIST, Novembre 2011



            Notes de la rédaction (F6AEM).
            NDLR1  :  Un  ROS  bas  mesuré  en  sortie  du  TRCV    n’est  pas  du  tout  signe  d’un  bon  fonctionnement  ni  d’une  bonne
            adaptation de l’antenne. Un câble coaxial soumis à du ROS se comporte  comme un transformateur  d’impédance entre
            son entrée et sa sortie, et la valeur lue côté TRVC n’a rien à voir avec celle  en  pied  d’antenne.  Ce  d’autant  que  les  pertes
            dans ce câble sont importantes, faussant totalement la valeur du ROS mesuré. Ne jamais utiliser un câble coaxial lorsque le
            ROS en pied d’antenne est >2.
            NDLR2 : On trouve dans les années 60, déjà, les Gotham V80 et V40, décrites aussi dans le livre « Les antennes » de Braut et
            Piat (F3XY). Fouet de 7 m, self à la base pour le 80 et 40 m. Avec tous les compromis … et encore, les bandes WARC n’existaient
            pas !
            NDLR3 : Attention, le coefficient de vélocité n’est à prendre en compte que pour la partie intérieure du câble coaxial. Or,
            le contrepoids n’est constitué que par la partie extérieure de la gaine, sans raccourcissement. Ce principe a été utilisé pour
            réaliser des dipôles dans les bandes 10 et 11 m.
            NDLR4 : Il était impératif ici de n’utiliser qu’un câble coaxial de très faibles  pertes, le ROS mesuré au pied de l’antenne
            étant important sur certaines bandes ou alors,  comme suggéré, il faut utiliser un système d’adaptation déporté en pied
            d’antenne. Les militaires utilisent ce type de fouet avec transfo abaisseur à la base, mais directement en sortie de poste, ou
            avec une longueur de ligne < à 1 m.
            NDLR5 :  La polarisation verticale  n’est  pas suffisante pour obtenir un angle de départ bas. Il faut que la qualité du sol soit
            bonne et homogène sur un strict minimum de 10 longueurs d’ondes autour de l’antenne. Il ne faut pas non plus qu’il y ait
            un obstacle dans la zone de réflexion. Par exemple, un obs-tacle de 10° d’élévation empêche l’angle de tir de l’antenne <
            20° (le double) dans cette direction. D’où  les difficultés d’obtenir des angles de tir bas en zone urbaine.












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