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Les filaments sont en fait des protubérances vues en absorption   • un cycle undécennal des taches et trous polaires ;
            sur le disque. On distingue les “quiescentes” et les “éruptives”.  • un cycle séculaire ?

            Eruption chromosphérique (flare).                     Cycle undécennal des taches.
            C’est  une  brusque  augmentation  de  la  brillance  d’une  pe-  La densité des centres actifs et des taches varie dans le temps
            tite région dans une plage faculaire, comportant ou non des   selon une périodicité moyenne de 11,1 ans. Cette densité a
            taches. Les flares se produisent dans des centres actifs ayant   été codifiée en 1849 par R. Wolf selon la formule :
            un champ magnétique complexe (20% des centres produisent   R = k(10g + f)   avec :
            50% des éruptions). La libération d’énergie décuple l’émission   R = nombre relatif de taches ou nombre de Wolf (SunSpot
            en ultraviolet et multiplie par un million l’émission radioélec-  Number)
            trique (sursauts de I à IV). Accroissement également du flux   g = nombre de groupes de taches
            de rayons X solaires.                                 f = nombre de taches
                                                                  k = facteur dépendant de l’observateur et de l’instrument.
            Nous avons sur la figure 2 des photos du soleil montrant les   Les taches se répartissent sur une zone de latitudes 0 à ± 45°.
            phénomènes décrits.                                   Au cours du cycle, elles apparaissent à des latitudes élevées
                                                                  puis “descendent” vers l’équateur.
                                 figure n° 2
                                                                  Particularités des cycles undécennaux :
                                                                  • durée variable entre 9 et 14 ans ;
                                                                  • amplitude variable, avec une périodicité apparente de 90 ans ;
                                                                  • le maximum se situe généralement avant le milieu du cycle ;
                                                                  • les premiers groupes de taches sont fugaces ;
                                                                  • l’augmentation  du  nombre  de  taches  est  rapide  et  la  dé-
                                                                  croissance lente ;
                                                                  • l’activité des deux hémisphères du soleil n’est pas corrélée ;
                                                                  • inversion des polarités du champ magnétique solaire ;
                                                                  • les  premières  taches  apparaissent  avant  la  disparition  de
                                                                  celles du cycle précédent (constaté grâce à leur inversion de
                                                                  polarité).
                                                                  Nous avons sur la figure 3 les nombres de Wolf pour les cycles
                                                                  de 1850 à 1975.
                                                                                        figure n° 3






            Après les effets liés aux champs magnétiques forts, venons-
            en à ceux liés aux champs magnétiques faibles :
            Trous coronaux.
            Ce  sont  des  régions  sombres  pouvant  s’étendre  du  pôle  à
            l’équateur, observées dans le domaine des rayons X mous. Ils
            correspondent à des structures coronales à évolution lente,
            de faible densité et faible température. Le champ magnétique
            associé est faible et unipolaire avec des lignes de force qui
            s’ouvrent sur le milieu interplanétaire. Ils sont à l’origine du
            vent solaire (plasma électriquement neutre). Ils sont bordés
            souvent par des filaments quiescents et des jets coronaux   Nous  sommes  actuellement  (fin  2011)  dans  la  montée  du
            surmontant la ligne d’inversion du champ magnétique.  cycle  24. Battrons-nous  un record d’amplitude ? Pour  l’ins-
                                                                  tant, rien ne le laisse présager, après un minimum prolongé
            Jets coronaux.                                        particulièrement bas.
            Ce  sont  des  sortes  d’aigrettes  brillantes  s’élevant  à  grande
            distance dans la couronne. Ils sont associés à des lignes de
            force magnétiques partant des centres actifs et se terminant   La Rubrique “Comment ça marche ?” est une activité col-
            à plusieurs rayons solaires en structure ouverte sur le milieu   lective du radio-club F6KRK (http://www.f6krk.org). Pour
            interplanétaire. Leur forme globale et leur étendue sont corré-  toute correspondance technique concernant cette ru-
            lées avec le niveau d’activité solaire.               brique : “f5nb@orange.fr”.

            Cycles d’activité solaire.                            Notes.
            L’activité solaire est cyclique et vue depuis la terre, nous ob-  1) Si nous le voyons “jaune”, c’est que le ciel diffuse la lumière
            servons :                                             bleue, et notre œil est plus sensible dans le jaune.
            • un cycle journalier (dû à la rotation de la terre) ;
            • un cycle de 27,3 jours (rotation du soleil sur lui-même) ;
            • un cycle annuel (inclinaison de 7,5° sur l’écliptique) ;




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