Page 39 - Antennes_hf2
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−
−
V−. Or il se trouve que V = I × Z ,
C
ce qui se démontre facilement.
En A, c'est une tension virtuelle,
mais qui permet d'avoir une mesure
du ROS représentative de la désa-
daptation en ce point.
+
Alors, ROS = V / (I × Z ).
−
C
+
Par ailleurs, V = I ×Z , et pour le
+
C
point C, nous avons :
ROS = (I ×Z ) / V .
+
−
C
Pour les points intermédiaires,
les complications surgissent car
nous avons, non plus une, mais
deux valeurs à reconstituer avec
un déphasage entre U et I entraî- Figure 2 : Calcul ROS et puissance transmise à partir de U et I mesurés
nant des multiplications et des en un point
divisions trigonométriques.
Mais les mathématiciens ont plus
2
d'un tour dans leur sac, et les En électronique, l'addition vecto- De là à nommer |Vi| /Z « puis-
C
calculs se simplifient beaucoup en rielle de deux tensions est facile s a n c e d i r e c t e » e t |Vr| /Z
2
passant par des variables intermé- à faire car elle ne nécessite que C
diaires. deux résistances. Pour l'addition « Puissance réfléchie », il n'y a
Résultats sur la figure 2. de leurs modules, il faut d'abord qu'un pas que certains franchissent
Vi est appelée « tension de l'onde obtenir leurs valeurs efficaces par allègrement. On a même fabri-
incidente » et Vr « tension de redressement. qué des « Wattmètres directifs »
l'onde réfléchie ». Ce sont en fait
les deux ondes antagonistes utili- On démontre que la puissance gradués en puissance directe et
sées pour simplifier l'étude de la transmise en watts (constante le en puissance réfléchie. Naturel-
propagation d'une onde complexe long d'une ligne sans pertes), qui lement, ce sont des puissances
dans une ligne. Les modules de ces est égale par ailleurs à :
tensions fictives sont constants le long U × I × cos(φ), est aussi égale à fictives puisque Vi et Vr sont des
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de la ligne, quel que soit le ROS. (|Vi| – |Vr| ) / Z . tensions fictives .
(6)
2
C
BIBLIOGRAPHIE
[1] Ceux qui voudraient une démonstration mathématique complète l'obtiendraient à cette adresse :
http://f6fqx.chez-alice.fr/articlesF6FQX/article%20054/lignes_HF_sans_pertes%20_&_math.pdf
[2] Articles de F5NB publiés dans Radio-REF :
l « Fonctionnement du ROSmètre HF » mars 2003
l « ROSmètre HF, thème et variations » décembre 2003
l « Lignes : un problème d’irrigation ? » mai 2004
l « Les lignes et les anges » janvier 2009
Ces articles sont aussi consultables sur le blog de F6KRK (www.blog.f6krk.org) catégorie « articles membres »
puis « F5NB » puis « Lignes et ROS-mètres ».
NOTES.
1) F5NB : A la décharge des radioamateurs, je dirais que certaines de ces idées fausses circulent aussi dans le
milieu professionnel et sont encore enseignées. Elles perdurent car pour ceux qui les utilisent, elles n'ont
aucune répercussion sur leurs réalisations, en particulier les antennes. Mais pour les concepteurs d'émetteurs,
leur fausseté est évidente, si l'on prend le temps d'y réfléchir.
2) Donc mesurables.
3) Cette opération mathématique s'appelle « multiplication scalaire de deux vecteurs » le résultat est un sca-
laire. Ne pas confondre avec la « multiplication vectorielle de deux vecteurs » où le résultat est un vecteur
(par exemple le vecteur de Poynting).
4) Importance confinant à l'excès, surtout pour les antennes.
5) La réactance est donc capacitive pour le premier quart d'onde et inductive pour le second, et ainsi de suite.
6) L'utilisation de ces deux formules, l'une en soustrayant une puissance réactive d'une puissance apparente, et
l'autre en soustrayant une puissance réfléchie d'une puissance directe, puissances de natures et de valeurs
complètement différentes dans les deux cas, montre bien qu'elles sont fictives (« a = b-c » donne la même
valeur à a pour une infinité de couples b et c).
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