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Par ailleurs les essais sur ses propres
       antennes ne représentent que des
       cas particuliers  plus ou  moins com-
       posés de valeurs inconnues.
       C’est pourquoi l’utilisation en première
       instance  d’un  simulateur  permet
       de dégrossir le problème et de voir
       d’une part, « comment ça marche »
       et d’autre part, de savoir où l’on va.
       On verra par exemple qu’avec cer-
       taines impédances jugées comme
       « pires cas », la solution donnée par
       le simulateur sera irréaliste avec des
       valeurs <10 pF ou >1000 pF pour la
       capacité  d’accord,  ou  <50  nH  et
       >200 µH pour la self d’accord.
       Il faudra alors recourir à des commu-
       tations de composants, comme avec
                                (9)
       les autres boîtes d’adapation  .
       Avec l’utilisation de transfos ferrites
       large bande, se pose également le
       problème des pertes dans le ferrite
       et de son échauffement. Les pertes
       seront fonction de l’impédance de
       l’antenne et un essai avec une antenne
       particulière ne préjugera pas des
       pertes avec un autre aérien.           Figure 12 : simulation de la boîte d’adaptation antenne de F5MIU,
       Mais il ne faut pas se focaliser sur   version symétrique
       les  pertes.  10  %  de  pertes  ne  font
       que 0,46 dB, soit 1/13 ème  de point S.   J’ai simulé puis réalisé le schéma   On  peut  ainsi  utiliser  le  simulateur
       Par contre l’échauffement qu’elles
       apportent au ferrite peut atteindre le   de la figure 14 pour un ROS de 10 et   pour examiner les cas d’impédances
       point de Curie entraînant un disfonc-  une  fréquence  de  3,5  MHz  avec  les   limites afin de prévoir les commuta-
       tionnement du système. Ainsi, il est   valeurs  de  C   et L   déterminées   tions nécessaires en fonction de son
                                                       acc
                                                              acc
                                                             (11)
       raisonnable avec les tubes ferrites du   lors de la simulation  .        matériel.
       genre de ceux employés par F5MIU                                         Enfin,  pour  terminer,  on  soignera
       de limiter la puissance à une cen-  La fréquence d’accord était 1 % en
       taine de watts, même si dans certains   dessous de 3,5 MHz, c’est-à-dire dans   l’implantation de la boîte d’adap-
       cas  ils  pourraient  supporter  1  kW.   la plage d’imprécision des mesures de   tation en évitant les couplages non
       Pour  cette  puissance,  il  est  difficile   la bobine et des condensateurs.  désirés et en minimisant les capa-
       industriellement de fabriquer des   Les pertes qui étaient de 0,3 dB étaient   cités et les selfs parasites dues au
       tubes ferrite plus volumineux, alors   dues principalement au mauvais Q de   câblage. Mais ceci est valable pour
       on emploie un empilement de tores   la bobine d’accord (self moulée).    toutes les boîtes d’accord.
       collés, comme pour le transfo de la   Les pertes ne sont pas prises en compte
       figure 13.
                                           par le simulateur  .
                                                          (12)
       Pour finir, quelques compléments :
       au simulateur, nous obtenons les mêmes   Ces résultats, très proches de la
       résultats pour Lacc et Cacc si d’une   simulation, valident le raisonnement
       part, on remplace l’impédance de    effectué sur le principe de fonction-
       l’antenne par son admittance, soit   nement du transformateur.
       pour la figure 12 un condensateur de
       15,91 pF en parallèle sur une  résis-
       tance de 1001 Ω avec une source de
       courant et d’autre part, en transfé-
       rant la source (tension ou courant)
       côté 50 Ω (mode émission)  .
                              (10)









        Figure 13 : transfo 1 kW
        (deux empilements de 5 tores          Figure 14 : schéma de simulation de la maquette utilisée pour faire
        24 × 14 × 7,5 mm)                     des mesures de validité


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