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La démodulation peut se faire avec Extension à nPSK : Pour diminuer la modulation d’ampli-
une PLL asservie sur le signal sous Si nous codons I et Q avec deux tude à l’émission, on peut retarder
certaines conditions. niveaux d’amplitude (plus le signe), le signal I d’un demi symbole.
Avec un récepteur FM et un discrimi- nous pourrons avoir du 8PSK, en conser- Cela correspond à un offset de π/4.
nateur, le BPSK sera démodulé sous vant une amplitude constante du vec- C’est pourquoi cette modulation est
forme d’impulsions, positive pour une teur RF (points 22,5°, 67,5°, 112,5°…). nommée OQPSK (Offset QPSK) ou
transition et négative pour l’autre. Avec deux niveaux supplémentaires, π/4QPSK. Faites l’opération sur le
Une bascule R/S commandée par les nous aurions du 16PSK, etc. signal I de la figure 3 et suivez le nou-
impulsions suffit pour remettre en L’encombrement spectral est identique, veau trajet du signal de sortie, vous
forme les données. quel que soit le nombre possible verrez qu’il ne passe plus par zéro.
4PSK OU QPSK. de sauts de phase (il n’est lié qu’au Ce système est peu employé, car on
perd encore en sensibilité.
QPSK signifie « Quaternary Phase nombre de bauds).
Shift Keying » (modulation par saut Par contre, à chaque fois que l’on GÉNÉRATION ET DÉMODULATION
de phase à quatre états). double le nombre de sauts, on perd DU QPSK.
(2)
Intéressons-nous à la figure 3. 3 dB en sensibilité . Elles se font uniquement par modula-
Voir Figure 3 page précédente. En théorie, l’amplitude d’un signal teur et démodulateur universels I/Q
que nous verrons dans le prochain
modulé PSK est constante et la lar-
Sur la partie gauche, nous avons geur de bande est infinie si la com- « Comment ça marche ? ».
reproduit le diagramme de la figure 1 mutation de phase a lieu dans un Nous continuerons également les modu-
avec quatre points particuliers, A, B, temps nul. Pour réduire la bande, lations avec le nQAM.
C et D. Ceux-ci sont les extrémités il est nécessaire de filtrer la modu- La Rubrique « Comment ça marche »
d’un vecteur aux positions 45°, 135°, lation en bande de base. Il s’ensuit est une activité collective du
225° et 315°. En partant d’un point, un passage progressif d’un point radio-club F6KRK.
nous avons maintenant trois possibi- de phase à l’autre et une variation
lités de sauts de phase au lieu d’une d’amplitude du signal. Pour vous en http://www.f6krk.org
seule pour le BPSK. Comme pour le convaincre, tracez sur le diagramme Pour toute correspondance tech-
4FSK, chaque saut (symbole) pourra de gauche de la figure 3, le trajet du nique concernant cette rubrique :
coder deux bits. Nous avons la table signal pour les 8 bits de l’exemple. f5nb@orange.fr
de vérité à droite de la figure 3. Vous verrez que le signal passe par
En dessous, nous avons une manière un creux de -3 dB pour les sauts de
de générer du QPSK en additionnant 90° et passe par zéro pour des sauts
vectoriellement deux signaux bipo- de 180°. Dans ce cas, pour éviter des
laires déphasés de 90°. Par conven- distorsions, l’ampli de puissance doit
tion, l’un est appelé I (In (en) phase) être linéaire en amplitude, donc avec
et l’autre Q (en Quadrature). moins de rendement et plus coûteux.
Le filtrage à la réception est moins
Remarque : Le QPSK est obtenu en critique et une largeur de bande de
modulant en BPSK les signaux I et Q 1,4 fois le débit en bauds suffit pour
à ½ Fbit (cf. fig. 3 en bas à droite). un décodage correct.
NOTES :
(1) Le rapport entre la fréquence porteuse et la fréquence bit doit être impair, 1, 3, 5, etc. Si la commutation est
asynchrone, il faut prendre un code de transitions au lieu d’un code d’états. C’est le cas du code « Manchester ».
Alors Fbit est égal à 0,5 bds (demi-débit).
(2) De nos jours, les bandes de fréquences sont devenues rares et chères et l’on peut toujours augmenter la puissance
d’émission en prenant quelques précautions. Donc, les modulations PSK ont la cote.

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